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stupidmen

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24 février 2006

L’aquaculture, par pROCK.

L'eau, ce n’est pas bien dur à cultiver. Déjà, l’eau ce n’est pas bien dur tout court, par définition l'eau est liquide et non solide, si l'on omet le  fait que soumise à une certaine température elle se transforme en glace  et devient donc solide. Mais ne parlons pas de cette exception qui, finalement, ne  fait que confirmer la règle.

 

Pour cultiver de l’eau [H2O, je le rappel], vous n’avez pas besoin de neurones [utiles à la culture en général], ni même de moissonneuse-batteuse [utiles à la culture de céréales], ni même encore d’isthme [fort utiles au culturisme]. Non, non, non, vous n’avez besoin que d’eau ainsi que d’une bassine métallique ou en plastique, si possible de forme cubique.

 

Vous voilà prêt à cultiver de l’eau. Mais tout d’abord qu’est ce que la « culture » en générale, c’est « l’action de cultiver », merci Larousse. C’est plus sérieusement l’action d’entretenir, de travailler une matière [ici de l’eau] en vue de la faire produire. Vous voilà déjà mieux informé. Il faut prendre une quelconque matière de base, dite « matière de base » afin d’obtenir une matière finale dite « résultat » !

 

Prenez alors un peu d’eau, quelques bons cinq ou six centimètres feront largement l’affaire. Placez les dans le récipient [dans le fond, de préférence]. Vous obtenez alors, un bac à eau, fort étonné et content vous vous mettrez naturellement à émettre d’étranges sons comme « Ah ! Oh ! » à la vue de votre bac à eau.

 

La première étape est alors accomplie, brave eau. Il vous faut alors continuer, le plus dur reste à venir. Le plus dur certes, mais le mieux aussi, ne dit on pas qu’on réserve le meilleure pour la fin [d’ailleurs, au passage, la mort est certainement un des pires moment de notre vie à tous, et n’arrive t’elle pas à la fin de celle-ci ? La nature est mal faite…].

 

La seconde étape consiste à arroser votre « matière de base » avec de la « matière de base ». Prenez donc un arrosoir et remplissez le de cette matière de base, versez la ensuite à l’intérieur de votre culture, procédez par un versement verticale, c’est préférable pour vous et la personne s’occupant de l’entretiens de votre demeure.

 

Par magie, votre culture grossit ! Vous produisez de l’eau, n’est ce pas formidable ? Quel beau « résultat » ! En plus de ça, contrairement à plein d’autre « matière de base », l’effet est immédiat, vous vous rendez tout de suite compte que votre aquaculture est prolifique. Si ce n’est pas le cas, et si au lieu de faire monter le niveau de l’eau celui-ci baisse, il faut alors vous inquiéter. C’est peu être :

 

a) que vous avez trop bu et versez tout a coté.

b) que le récipient est percé, il vous faut alors en changer.

 

En tous les cas, je suis sûr que maintenant vous savez tous comment bien pratiquer l’aquaculture. Prochainement nous vous apprendrons à cultiver des fourmis à l’aide d’une vieille tartine de confiture que vous n’avez pas le courage de jeter.

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24 février 2006

Le Moule à Gouffres, par le Bûcheron.

Bon, vous l'aurez sûrement déjà remarqué, mais j'aurais voulu que les choses fussent claires entre nous (j'utilise ce temps dont je ne connais pas même le nom uniquement pour me la péter...): bon je suis quand même un excellent dessinateur (cf. article roue-pelle) et je vous lèguerai peut être quelque ficelle du métier, mais ne vous non plus à maîtriser aussi bien que moi la création d'horreurs via paint, cela dit, si vous débutez, n'hésitez pas a m'envoyer vos horreurs et peut être les publierais-je si elles sont suffisamment moche pour correspondre a mes critères de sélection...

Il est maintenant venu l'heure (la minute? la nanoseconde?) d'expliquer mon oeuvre. Comme vous pouvez le constater: Le premier schéma représente, c'est évident, un gouffre qui par définition est creux, ce gouffre est pas du noir, qui a défaut d'être intrigant, est trigant, entièrement rempli, c'est pourquoi ce gouffre est un simple gouffre ou "gouffre quelconque" mais ne nous attardons pas sur le vocabulaire.

 

Passons au deuxième gouffre: celui-ci, au premier abord, pourrait sembler identique au premier abord, mais à y regarder plus près, ne vous demandez vous pas: "mais pourquoi l'intérieur est bleu?", ce qui est bien la preuve que ce bleu est intrigant et c'est grâce à lui que l'on repère le gouffre spatio-temporel.

Que représente le troisième dessin? Le premier qui me répond:"Un gouffre à l'envers", je le lynche! Il s'agit en fait d'un chapeau haut de forme, cependant, ce dessin étant très complexe à réaliser, je vous conseille pour débuter, de dessiner un gouffre puis de le retourner... C'est bête mais il fallait y penser...

Le quatrième dessin représente de manière évidente un chapeau haut de forme spatio-temporel, vous avez bien reconnu le bleu intrigant, félicitations.

Le cinquième et dernier dessin représente un moule a gouffres, il est l'application directe de tout l'enseignement précédent: pour le réaliser, dessiner plusieurs chapeaux hauts de forme cote a cote ainsi que plusieurs gouffres en dessous, et est le but ultime de tout dessinateur et constitue un subtile jeu de mot.
 
PS: Pour ceux désireux de perfectionner leur technique et d'appliquer la leçon précédente, vous pouvez tenter de réaliser un moule à gouffre spatio-temporel.


le_moule_a_gouffres2

24 février 2006

Les Poissons Roses, par La Lanzinge.

Il faut absolument [et à tout prix] que vous sachiez ce qu'Ils sont.

 

[Ils, c'est vaste mais moins qu'on pourrait le penser au premier abord]

 

Qui sont-ils? Où vont-ils? Contiennent ils des OGM?

 

Vous allez tout savoir sur les Poissons Roses. [Et pas verts]

Ils sont apparus il y a fort longtemps au sud du pôle nord et réciproquement. Leur corps est d'une couleur globalement rose, sauf les nageoires qui sont roses elles aussi mais plus comme un vélo, en moins carré toutefois. [À ne pas confondre avec les narines caudales des alligators qui sont en forme de clavier, comme un plafond mais en moins vert et sans fils.]

 

Ils vivent habituellement dans l'eau [ H2O ] bien qu'ils ne puissent pas y respirer, ce qui les force à porter en permanence des bouteilles de plongée. Les femelles ont une pilosité très développée, ce qui a la désagréable particularité d'attirer les yétis [surtout en période de rut, ce qui explique la découverte de cadavres dans un état assez indescriptible] Il se nourrissent de goyaves et de papayes, ce qui est problématique quand on vit sous l'eau et qui explique que cette espèce soit si peu nombreuse. Leurs seuls prédateurs sont les léopards volants d'Asie du Sud Est mais il semblerait que des récentes inondations aient fortement affaibli ces animaux déjà en voie de disparition il y a des milliers d'années.

Si vous en rencontrez, par le plus grand des hasards [car il y a plusieurs Hasards, ils sont frères et sont de tailles différentes, en référence à un astrophysicien célèbre, le plus grand d'entre eux est surnommé Averell], posez vous des questions sur votre santé mentales.

24 février 2006

La métempsychose, par Le Bûcheron et pROCK.

Ce mot mettant en présence trois mots a savoir métem, psy et chose. Expliquons dans un premier temps ces trois mots, apparemment tout a fait  anodin, mais relevant d'un incommensurable niveau de complexité.

Métem : venant du français : m'étend. Action qui consiste à s'allonger, à s'étendre quelque part où ailleurs, sur une chaise par exemple.

Psy : Du Tchouvache : pschitt : onomatopée évoquant le bruit d'un  liquide qui jaillit. Par exemple une boisson gazeuse qui fait pschitt.

Chose : Du patois zyryanovsk : Aut' chose peut avoir deux sens. Le premier  étant un liquide réagissant en présence de dioxyde de carbone. Le deuxième désignant  tout ce qui existe et qui est concevable comme un objet unique mais qui n'est  pas le même.

Si l'on rassemble ces trois définitions extraites du mot métempsychose on  obtient alors, en toute logique une définition.

24 février 2006

L'heure, par pROCK.

Je vais vous parler lecteurs aimés, lectrices aimantes. De la notion d’heure. Il est en effet l’heure pour moi de parler d’heure pour vous. En résumé. Je vais sur le champ vous parler d’heure, et pour ceci j n’attendrais pas la Chandler (calembour). La notion d’heure est trop méconnue.  L’heure, c’est quoi ? Pour vous, simples gens, ce n’est que, simplement, « quelle heure est il ? », trop souvent suivit d’un joyeux « madame persille ».

Mais c’est faux ! Artichaut, euh archi faux, vous me perturbez ! Non, La notion d’heure est indépendante de la notion de temps et réciproquement. Oui. C’est évident, vous ne le savez pas encore. Mais je vais vous l’expliquez. Bon…

 

L’heure, c’est pour moi, et inconsciemment pour vous (accessoirement), définie par une affirmation et une négation. L’affirmation étant la suivante : il est toujours cette heure. Et la négation étant : il n’est pas toujours sept heure. Vous suivez ? Tant mieux. Donc je m’explique, lorsque vous regardez l’heure, vous lisez l’heure qu’il est à l’heure où vous regardiez l’heure. N’est ce pas une implacable vérité.

 

Le fait qu’il soit toujours cette heure est donc clair. Le fait qu’il ne soit pas toujours sept heure est plus simple. Il est sept heure une fois par jour. Chaque jour, à un instant il est sept heure. Mais pour compliquer la chose, regardons ça de plus prêt, c'est-à-dire, finalement, en d’autre thermes, différemment, d’un autre manière, regardons ça de moins loin. Lorsqu’il est sept heure, il est cette heure. Logique. Hors lorsqu’il est six heure par exemple, il est encore et toujours cette heure…

 

On pourrait finir par dire, qu’il n’est jamais l’heure, et que l’heure est un instant unique. Et pour ce faire, je ne ferait que reprendre une phrase connue en la modifiant, avant l’heure c’est l’heure et après l’heure c’est encore l’heure.

 

Sur ce, je vous salut. J’ai l’heur* de vous annoncez que ceci est finit, à la bonne heure me direz vous, et vous aurez évidement raison. Je vous souhait bien du bonheur.

 

*j’ai l’heur de : j’ai la chance de.

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24 février 2006

Le Rien, par Cheveux.

         Définir le rien c'est déjà lui donner une présence, une non-absence. Je vais donc vous parler de rien comme si c'était quelque chose. Mais une chose (la seule) qui n'est pas définie.

 

         Rien finalement c'est tout: on dit "tout ou rien" comme si c'était la même chose, comme si le choix n'avait pas d'importance. De plus, la matière, qui est tout ce qui est physique n'est rien entre chaque électrons, il y a des distances cosmiques, chaque atome est une galaxie! L'Univers est lacunaire. D'ailleurs mon cerveau est lacunaire aussi…

 

         Le Rien, défini par sa non-définition, finalement c'est tout ce qu'on arrive pas à définir "ça va pas…non c'est rien.".

 

         Le néant, d'ailleurs, qu'est-ce? C'est le rien, le vide, l'absolu vide. Ce n'est ni bien ni mal car le rien à aussi une dimension morale. En effet, le vide spirituel existe, on ne peut pas le nier. D'ailleurs ça fait 13 lignes que je ne parle de rien, mais je parle quand même de quelque chose.

 

         Quelqu'un qui parle de tout (son poisson rouge, la télé, son président, l'anus artificiel de sa grand-mère (que j'ai gagné au PMU d'ailleurs)), ne parle en fait de rien. Et quelqu'un comme moi qui parle de rien sur une page parle aussi de tout: j'ai déjà utilisé les mots "présence, importance, choix, physique, électrons, idée, poisson, anus artificiel", etc…

 

         En somme, il n'y a qu'en parlant de quelque chose de précis et de défini qu'on ne parle pas de rien. Mais là, lecteur, tu te fourre le doigt dans le rectum jusqu'au foie car c'est très faux. Chaque sujet est suffisamment inintéressant pour que tout homme puisse débattre dessus pendant des heures.

 

Et encore il n'aurait rien dit par rapport à l'infinité d'absurdité que l'on peut proférer sur n'importe quel sujet. Toutes les ressources de l'homme iront à mettre en rapport ce sujet avec ce qui l'entoure, que celui-ci soit "l'influence des nouvelles technologies de pêche aux choux marins inventées par les Papous sur le reproduction des chats dans ces contrées hostiles" ou la lettre "A" tout le monde est capable de raconter absolument tout et rien sur l'absolu vide de ces sujets. Bien sûr, à ce jeu là les politiques sont les plus forts…

 

         Bref, le rien est partout. Il est facile à trouver, à prouver. Par contre trouver quelque chose, de l'intérêt, de la valeur dans quelque chose relève du défi. Le Rien, le Néant nous envahit chaque jours d'avantage. Il nous entoure. Où plutôt ce qui nous entoure disparaît. Il rentre dons nos têtes et n'a pas de mal à s'y mettre: le Rien domine. Regardez votre télé, la quantité de néant qui se déversera dans votre salon sera phénoménale!! Je vous le dis, le Rien est partout.

 

         Pour finir et conclure sur l'absolu inintérêt de cet article vide de sens, je ne vous dirai rien et soyez heureux, c'est déjà quelque chose.

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